mardi 9 septembre 2014

On se rapproche autant qu'on s'éloigne

Cher lecteur, chère lecteuse,

Je fais un constat amer. Facebook, mon réseau social préféré, éloigne autant qu'il rapproche.

Un exemple simple: je n'ai pas vu, ni eu au téléphone ma meilleure amie depuis plus de trois mois. Et la dernière fois qu'on s'est vu je n'ai pas pu en profiter réellement puisque c'était le baptême de mon fils et que je courrais un peu partout! Pour autant j'ai des nouvelles: grâce à Facebook.

Ce cas de figure m'ouvre les yeux sur le fait que je me contente de bribes d'info, de photos par ci par là mais que je ne fais plus l'effort de me tenir vraiment au courant. Pas la peine de décrocher mon téléphone, puisque j'ai vu une photo ou lu un statut. 

C'est dommage.

Alors oui, j'ai repris le contact avec certaines personnes de mon enfance ou de mes précédent boulots. Je ne le regrette pas. Mais ceux qui comptent, ceux que j'ai envie d'appeler en cas de problème, ceux avec lesquels j'ai envie de papoter à une terrasse, je les ai délaissé. Il y a quelque années j'envoyais des sms quotidiennement, je téléphonais beaucoup, je partageais plus.


C'est comme souhaiter les anniversaires. Facile de ne pas se louper avec Facebook, suis-je vraiment sincère en souhaitant un joyeux anniversaire à quelqu'un que je n'ai pas vu depuis des lustres et que je sais parfaitement que je ne reverrai pas? Si réellement je m'en souciais, la date ne devrait-elle pas être retenue sur mon calendrier et une carte ou un sms envoyé?


Pour autant, je ne dénigre pas cette plateforme. J'y suis tellement accroc que je n'ai pas totalement le courage de supprimer mon compte. Mais comment je faisais avant? Et ben j'écrivais sur ce blog. J'appelais. Je me déplaçais.

C'était mieux je crois.


Alors j'ai prise une décision. Je ne supprime pas mon profil. Je pourrai continuer à échanger des photos de beaux moments avec mes proches mais je ne posterai plus ou très peu. Je fais un retour en arrière histoire de me retrouver. Un retour aux sources dont j'ai grandement besoin. Je ne suis pas en deuil en prenant cette décision, au contraire je prends une grande bouffée d'air frais.


SAS Mme Bidou


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