Chèr lecteur, chère lecteuse,
Comme évoqué dans mon billet précédent, me revoilà dans la vie active. Quand je parle de vie active on peut le prendre au sens premier du terme. La vie hyper active!
2011 semble s' annoncer riche en rebondissements. Bons, mauvais, on verra bien, mais cette années se veut plus énergique que la précédente.
Changement de taille: mon nouveau travail. Qui me prend énormément de temps puisque je n'ai ni vacances ni week-end pendant 10 mois et que au mieux, je termine à 21h00. Le bon côté de la chose est que j'aurais 2 mois et demi de vacances en fin d'année.
Dans ce contexte, pas facile de garder une vie de famille d' aplomb. Pour autant, si je passe moins de temps à la maison, les moments n'en sont que de meilleure qualité. Je fais plus d'activités avec ma fille et mon amoureux et moi profitons plus du temps passé ensemble. Une impulsion, je crois, nécessaire à mon couple.
Un élan indispensable à ma santé mentale aussi! Il fallait que je bouge d'ici, que je retourve un peu confiance en mois. Évidement j'ai le droit à quelques crises de culpabilité quand j'entends: "Mais pourquoi tu as choisis ce boulot?" "et Inès elle le vit comment?" "On ne te verra plus aux repas de famille" "C'est pas drôle de voir maman travailler je voudrais que tu reste à la maison avec moi". Mais pour une fois, une seule fois dans ma vie, j'ai décidé d'être égoïste. Je préfère rentrer crever à la maison le soir et être contente de faire un travail qui me plaît plutôt que me faire chier derrière un bureau et avoir tout mes week end que je passerai à déprimer.
Rétrospectivement (scrable! mot compte triple), je me dit que j'aurais même dû m'imposer depuis longtemps. Lorsque j'ai voulut faire les beaux arts, on m'a dit: nan, pas de débouché. Lorsque je me suis rétamée en social, on n'a pas cherché à me relancer: T'es bonne en langues étrangères, tu feras tourisme. Quand j'ai voulu être nounou, ça a été: nan, tu ne bosseras pas à la maison. Alors maintenant c'est mon tours: Nan, je ne postulerai pas pour ce job dans le tourisme dont je suis dégoûtée, non je ne monterai pas mon agence.
Ça n'a pas été facile, mais c' est fait et je suis enfin à peu près fière de moi.
SAS Mme Bidou
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