lundi 25 novembre 2013

La classe à l’état pure.

Cher lecteur, chère lecteuse,

IL est vrai que voilà déjà quelque temps que je n’ai pas posté. Je profite donc de l’activité débordant de cette journée pour me rattraper. Il faut quand même savoir qu’aujourd’hui je n’ai vu qu’une personne et c’était la factrice donc bon, on a connu plus productive comme journée de travail.

Hier, en employée modèle que je suis, je suis allée au travail bien qu’étant malade. J’ai même été fichu d’arriver en avance malgré la demi-heure passée sur les water, clouée par une poussée de fièvre qui m’empêchait de me lever. Aller, tu peux le faire, attrape la poignée laisse toi lamentablement glisser contre la porte, il ne restera plus qu’a ramper jusqu’à la voiture et enclencher le pilote automatique. Aller Kit, au travail !.. Ça a finit par marcher.

Arrivée au bureau, un message de ma boss sur le répondeur. « J’espère que vous vous souvenez que je suis en rdv ce matin, j’arrive en début d’après-midi ». (La gueule du rdv : j’ai appris par la suite qu’elle faisait simplement ses courses avec son chéri). Fantastique! J’avale un cacheton et je lévite toute la matinée au dessus de mon ordinateur. J’avoue avoir longuement hésité à aller m’allonger dans l’arrière boutique au milieu des brochures mais avec le pot que j’ai, je me serais faite surprendre par un client, la bave coulant mollement le long de ma mâchoire et la trace du parquet sur la joue… Glamorous !

Je pense profiter ma pause pour m’avachir un moment mais le kebab d’a côté semble bien fonctionner en ce moment puisque ça sent la viande grillée, le graillon et d’autres choses difficilement identifiables et très peu recommandées lorsqu’on a la nausée. Il faut que je sorte. Allez, une petite salade assise près de la fontaine ça sera sympa. Et là, avec le recul, je me dis que c’est la pire idée lumineuse que j’ais u depuis longtemps. Assise devant ma salade j’ai très chaud. La pluie menace de tomber, mes pieds sont bleus de froid et pourtant j’ai l’impression de bouillir. Mon ventre gargouille, au mon dieu il me faut des toilettes. Je fonce dans le premier bar ouvert lance un regard apeuré au patron et me cadenasse dans la salle du trône. Je ressorts environ dix minutes plus tard, en sueur la peau rougeoyante de fièvre et m’apprête à m’excuser auprès de responsable des lieux mais ne suis capable que de bredouiller : « Je..burp… je… crois…burp… que ça revient ! ». Et re-belotte, je passe pour une tarée pour la seconde fois. Pour ceux qui m’avaient loupé à ma première sortie il y a cette fois un bonus. Les yeux de ratons laveurs, savant dosage de Rimmel mélangé aux larmes post-vomito ! La classe !

Il faut alors que je traverse le centre ville pour retourner au travail. Et ce n’est qu’en franchissant la porte que cette révélations c’est imposée à moi. Pourquoi venir bosser malade ? Que pourrait faire ma patronne ? Me virer ? C’est déjà fait ! Alors je l’affirme lecteur, lecteuse, même si ce n’est pas le moment officiel des bonnes résolutions j’en prends une. Qui plus est ça rendra service à tout le monde, on a vu assez d’horreurs pendant la guerre. Je décrète que : plus jamais, au grand jamais, je ne sortirai en état semi-cadavérique !


SAS Mme Bidou

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