lundi 25 novembre 2013

Souviens toi... les étés derniers!

chèr lecteur, chère lecteuse,



En ce moment la pousspouss m'offre un voyage à travers les diférentes étapes de ma lointaine jeunesse! C'était le
bon vieux temps ça a madame!



Tout les jours, elle va voir au jardin si des fraises sont mûres. Et là, ça me rappelle les jardins des grands parents. Le petit jardin de pépé et mémé derrière la remise, avec la petite allée de graviers. Celui du pèpère et de la mèmère à côté de la grange. Les deux avaient des fraisiers.
Chez pépé et mémé, la mémé nous disait sur un air de secret d'aller voir au jardin. On traversait la remise, on passait devant les moutons et là, juste à nos pieds en bordure de jardin, les fraises aparaissaient! Avec ma soeur, on essayait d'en ramener le plus possible pour les manger à la bressane: sous une couhe de crème!
Chez le pèpère et la mèmère, c'était autre chose. On jouait avec le vieux rouhet. On faisait la course à celui qui ferait aller la roue le plus vite possible. On faisait tellement le basard que les parents nous envoyait jouer dehors. J'entends encore les parents nous appeler pour rentrer pendant que mes cousins et moi nous gavions de fraises, toutes chaudes, en plein soleil.



La pousspouss se clip de fausses mèches de cheveux colorées... Nouveau bon dans le temps. Miss Comcake et moi jouons avec la tête à coiffer. Ma seur est surnomée la touchpette (schtroumfette étant imprononsable pour elle à l'époque). Elle dessine toute une frise de maisonnettes sur la pleinte en dessous de son placard. On se cache dans ma chambre avec les cousins. Un plus grand vient nous chercher et on lui jette un faux biberon de jus d'orange à la tête. La tache du produit qu'il y avait dedant n'est jamais parti de mon papier peint bleu à têtes de bonne femmes!



Une coupure de courant survient et ma fille s'étonne de me voir faire chauffer le bibi de son frère au bain marie. Et oui, le micro-onde n'existait pas au temps de nos cacaos! Il fallait faire chauffer le lait à la casserole, faire attention de ne pas le faire déborder (ce qui arravait une fois sur deux quand même) et enlever la peau. Par ce que c'est pas bon la peau de lait!



Elle découvre la chanson Barbie girl d' Aqua en regardant la télé et ça me rappelle toutes les merdes que ma frangine et moi avons pû écouter et faire subir à nos parents. La descente du Jura à Cavalaire dans l'appartement de tata, en écoutant la schtroumf party en boucle, les compils dance machine et l'histoire de frankenstein racontée. Le sac de cassettes préparé pour l'ocasion mais de toute façon c'était pas la peine on écoutait toujours les mêmes. L'arrivée sur la terre promise, les courses et les petit dej' sur la terrasse au soleil en regardant la mer au loin. 



Mon poussin danse sur Blue de Eiffel 65, et j'ai la vingaine. Je fais une prépa aux concours sociaux, je loge dans un foyer de jeunes travailleurs et j'ai mon premier vrai petit copain. Celui que mes parents détestent, qui s'avèrera être un sale con en fin de compte. Je découvre le monde de la nuit avec un pote hommo, exentique, en école de couture. Tiens? Je me demande ce qu'il devient? C'est l'année après mon bac et je déconne à plein tube. Hum. Pas que des bons souvenirs ici.



Quelqu'un m'a dit il y a peu qu'elle ne voulait pas d'enfant par ce qu'elle ne voyait pas ce qu'il y a dépanouissant à en avoir. Et ben voilà. On y est. S'il faut une raison la voilà. Les enfants nous retransforment en petits à notre tour parfois.






SAS Mme Bidou





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