Cher lecteur, chère lecteuse,
Pour mon retour sur le blog, je choisis la solution de facilité!
Je suis tombée sur un article que j'ai écrit il y a longtemps déjà (en 2009 plus précisément). Je ne l'avais pas publié par ce que trop mélancolique, par ce que peur de froisser certains, par ce que ce n'était pas le moment simplement.
Aujourd'hui les choses ont bien évoluées. Mon état d'esprit d'abord, et mon entourage ensuite. Aujourd'hui cet article pourra même peut être aider quelqu'un qui se retrouve dans une situation similaire.
Par ce que ça arrive, par ce que l'amitié étroite est aussi compliqué que l'amour, par ce que les choses changent....
"
Je regarde mes amies... Elles s'offrent une seconde jeunesse, se prennent une cuite, se fument un tatar, se bécotent avec leurs amoureux du moment.
Pas moi.
Ce soir c'est moi qui ramène la petite famille. Le poussin dort déjà, dans une chambre au fond. Kikinou est claqué, grosse semaine et grosse journée, il pique du nez sur le canapé.
La terrasse est petite mais trop grande pour moi... Je n'arrive pas à y trouver ma place. J'ai gardé le même sens de l'humour et nous partageons les même références. Pourtant je me sens de trop. Je ris en revisitant les tubes des années 80 et regarde par la fenêtre. Il faut que je parte... Je charge la voiture, je réveille mes deux marmottes et nous rentrons.
Je n'aurai pas l'audace de me plaindre. Certaines aimeraient avoir ce que j'ai à 28ans. Un boulot, un amoureux qui me rend heureuse, une fille belle comme un rayon de soleil, des projets de maison... Ce n'est pas un coup de calgon non plus. Je constate un décalage. Une fissure qui se forme lentement. Et ça m'enquiquine.
Comment expliquer? Je suis contente de mener la vie que je mène. Un jour on m'a dit "T'as une vie plan plan mais qu'est ce que je t'envie!"... Ça m'a fait aussi mal que ça ma flatté. Oui j'ai une vie routinière. Mais cette vie n'est-elle pas ce que la plupart cherche? L'amour, avoir des enfants, avoir une bonne situation professionnelle...? Il me plaît tel qu'il est mon train train quotidien.
Je n'ai plus envie de me démonter la tête le samedi soir. Je n'ai plus envie de me vanter de "m'être prise une de ces mines je te raconte pas!". Je n'ai plus envie qu'on m'appelle "ma femme". Je n'ai plus 16ans. J'en ai 28 et je les assumes très bien. Je ne fait pas ma petite crise de la trentaine, je pense avoir bien vécu ma jeunesse. J'en ai bien profité et ça m'est passé.
Simplement, en construisant ma vie de la sorte, je me rends compte que je me suis peut être mise involontairement à l'écart de personnes chères à mon coeur...
Je regarde mes amies... Elles s'offrent une seconde jeunesse, se prennent une cuite, se fument un tatar, se bécotent avec leurs amoureux du moment.
Pas moi.
Ce soir c'est moi qui ramène la petite famille. Le poussin dort déjà, dans une chambre au fond. Kikinou est claqué, grosse semaine et grosse journée, il pique du nez sur le canapé.
La terrasse est petite mais trop grande pour moi... Je n'arrive pas à y trouver ma place. J'ai gardé le même sens de l'humour et nous partageons les même références. Pourtant je me sens de trop. Je ris en revisitant les tubes des années 80 et regarde par la fenêtre. Il faut que je parte... Je charge la voiture, je réveille mes deux marmottes et nous rentrons.
Je n'aurai pas l'audace de me plaindre. Certaines aimeraient avoir ce que j'ai à 28ans. Un boulot, un amoureux qui me rend heureuse, une fille belle comme un rayon de soleil, des projets de maison... Ce n'est pas un coup de calgon non plus. Je constate un décalage. Une fissure qui se forme lentement. Et ça m'enquiquine.
Comment expliquer? Je suis contente de mener la vie que je mène. Un jour on m'a dit "T'as une vie plan plan mais qu'est ce que je t'envie!"... Ça m'a fait aussi mal que ça ma flatté. Oui j'ai une vie routinière. Mais cette vie n'est-elle pas ce que la plupart cherche? L'amour, avoir des enfants, avoir une bonne situation professionnelle...? Il me plaît tel qu'il est mon train train quotidien.
Je n'ai plus envie de me démonter la tête le samedi soir. Je n'ai plus envie de me vanter de "m'être prise une de ces mines je te raconte pas!". Je n'ai plus envie qu'on m'appelle "ma femme". Je n'ai plus 16ans. J'en ai 28 et je les assumes très bien. Je ne fait pas ma petite crise de la trentaine, je pense avoir bien vécu ma jeunesse. J'en ai bien profité et ça m'est passé.
Simplement, en construisant ma vie de la sorte, je me rends compte que je me suis peut être mise involontairement à l'écart de personnes chères à mon coeur...
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SAS Mme Bidou
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