jeudi 7 novembre 2013

Folie et justice


Je m'intéresse à l'histoire du petit Valentin Cremault. Plus précisément je m'intéresse à un point de justice.

Pour ceux à qui ça ne parle pas, Valentin était ce petit graçon de 11ans assassiné d'une cinquantaine de coups de couteaux à Lagnieux dans l'Ain. Pour avoir un peu plus de détails sur le déroulement des faits, je vous invite à consulter le blog de sa maman, notamment cet article. Il expose bien les fait sans tomber dans le morbide.



Je m'interroge donc sur le rapport de la folie à la justice française...



Le problème qui se pose est de sa voir si Stéphane Moitoiret et sa compagne Noëlla Hego seront reconnus comme atteint de pathologie ou non. En fait, je ne le savais pas, mais il y a une grosse différence juridiquement parlant entre un "jugement altéré" au moment des faits et "l'abolition totale de jugement". Il est très important de définir si ce monsieur barbare à "agit sous l'emprise d'une force et d'une contrainte à laquelle il n'a pût résister" ou s'il était "atteint de trouble psychique ayant seulement altéré dans une large mesure son jugement". C'est tout con comme nuance, mais pénalement c'est énorme.




Bien évidement je comprends et soutient la famille de Valentin. J'en parlais encore hier avec un proche :
"- Heureusement pour Moitoiret qu'il était bien protégé et avait un gilet pare balles. Je crois qu'étant maman, j'aurais essayé de le dessouder.
- Tu sais, si quelqu'un du village perdait son enfant dans ces criconstances, et qu'il me demandait de l'aide pour abattre ce mec pendant la reconstitution, je ne me poserais même pas la question. Je lui cacherais une arme dans les alentours".

La famille Crémault se bat en ce moment pour démontrer qu'il avait conscience du crime qu'il venait de commettre. En effet, si ce n'avait pas été le cas, pourquoi avoir lavé ses vêtements? Pourquoi s'en être débarrassé? Pourquoi avoir jetté le couteaux? Pourquoi avoir fuit? De plus, il avait prémédité son geste. Hego comme Moitoiret savaient qu'ils allaient donner la mort.

En ce sens, je pense qu'ils avaient pleinement conscience de leurs actes. J'espère sincèrement qu'ils seront jugés comme il se doit.



J'entends d'ici certaines têtes bien pensantes: "Ils sont malade,s ce n'est pas de leur faute"., "Si  vous connaissiez quelqu'un atteint de cette pathologie vous ne diriez pas ça". La mère de Moitoiret disait d'ailleurs: "Il a peut être cru que le petit garçon n'en était pas un. Peut être qu'il s'est sentit attaqué". Alors je vais être clair, j'ai u un cas de schizophrénie dans ma famille proche. Je sais qu'une réalité pour un n'est pas la même pour un autre.

C'est vrai, personne ne peut nier que ces deux individus présentent des troubles psychiques et psychologiques.
Je me souvient d'un reportage sur la schizophrénie. Un malade atteint de cette pathologie avait tué une dame en pleine rue. Le coupable avait expliqué qu'il voyait toutes les personnes présentent dans la rue en train de brûler et se tordre de douleur. Toutes, sauf cette dame. Il avait alors pensé qu'en tuant cette dame, les souffrances des autres cesseraient. Dans ce cas, effectivement, l'homme est dans une autre réalité que la nôtre, aucun doute.


Concernant Moitoiret et Hégo, ce n'est pas si "simple". Biensûr, ils sont complètement à côté de la plaque! Il se disent en mission divine, Noëlla Hégo se fait appelé " sa majesté",  Moitoiret parle de ses clones, ils parlent de retour en arrière et de remise en route du destin... Mais s'il étaient malades, pourquoi personne  ne les a fait prendre en charge médicalement?






Je suis certaines que les deux responsables sont  malades. Ce sont deux illuminés. Je suis également intimement persuadée que dans leur folie, ils savaient ce qu'ils faisaient. Et ça me ferait mal qu'ils soient jugés irresponsables de leurs actes et s'en sortent avec un internement en Hôpital psychiatrique et un traitement à vie.



En sommes ce sont deux cinglés mais la justice devrait permettre de les juger malgrés tout.


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