Voilà deux semaines que j’ai un petit mal de dos qui me titille. Je pensais que ça passerais alors je ne me suis pas inquiétée…et ben j’aurais peut être dû puisque le week-end dernier évidemment ça a empiré et je me suis retrouvée bloquée.
Samedi, médecin est parti s’établir à Toulon, donc pas la peine d’appeler.
Appel à mon ostéopathe,… fermé.
Appel à belle maman qui me donne le numéro de son ostéopathe.
Appel à l’ostéopathe de belle maman, …fermé.
Que faire ?…
Les urgences ?…nan ça me gène d’encombrer les urgences pour un dos bloqué …en même temps c’est bien une urgence… nan je laisse la place aux personnes âgées et aux accidentés.
Plus qu’une solution :…Chériiiiiii ! Chéri s’il te plait, va à la pharmacie et ramène-moi un truc chauffant à mettre sur les reins.
Raaaaaaa... le bonheur ! C’est une poche en plastique rempli d’un gel bleu, que l’on peut mettre soit au frigo soit au micro-onde et que l’on applique ensuite sur la douleur…le pied ! Pour un peu ce serait jouissif ! le bonheur tient à peu de chose !
Toute la journée du samedi je me suis donc apparentée à une tortue. D’abord par ma démarche nouvellement baptisée " je marche sur des œufs, dégagez, ne me touchez pas " et ensuite par mon apparence, la poche ficelée autour de la taille formant une grosse bosse dans mon dos telle une carapace.
La nuit fut terrible ! Impossible de dormir, aucun position n’était confortable. J’en ai même réveillé Kikinou en appliquant à chaque douleur la technique du " petit chien " préconisée pour les femmes enceintes…
Dimanche, belle maman arrive. Je l’attendais comme le messie ! Dans son sac, une boite d’anti-douleur…Je n’ai pas pour habitude d’en prendre, je m’en méfie beaucoup mais là je ne tenais plus ! Après deux cachets plus de douleur, plus capable de bouger, plus capable de réfléchir et une grosse envie de chanter " no woman no cry " en vitesse lente !
Ce fut donc un week-end très glamour, où je ne pouvais plus bouger sans gémir ou comater devant " Léa Parker " à la télé (oui je sais c’est grave) et où mon chéri à même dû m’habiller !
Il a fallut que je travaille dans cet état lundi, et c’est en voyant le résultat que j’ai décidé de poser mon mardi et de rester au chaud, au calme, en attendant mon rendez-vous chez l’ostéopathe. Evidemment j’ai eux le droit à la réflexion à la con " ben alors ? faudra dire à ton amoureux d’arrêter la brouette japonaise ! " de la part du comptable…que de finesse…tu vois pas que je souffre abrutit ? !
Mardi, 20h15 à Parcey, c’est à dire à 40 kilomètres de chez moi, j’arrive devant la salle d’attente de l’ostéopathe. Il y a cinq personnes en attente. Le toubib à une heure de retard ! C’est la fête ! Voyons le bon côté des choses, je suis devenue imbattable au jeu du petit hamster sur portable ! Une heure d’attente, pour quarante cinq minutes de manipulations durant lesquelles j’entends mon dos, mon coup, ma hanche, craquer dans tous les sens ! Bilan : deux vertèbres démises, un écart entre deux cervicale et le bassin déplacé !Je suis ressortie en ayant l’impression d’être passée sous un rouleau compresseur mais j’ai dormi comme une masse.
Malgré le fait que je remarque ce matin que j’avais encore l’empreinte toute bleue de ses pouces dans les reins, croyez moi ou pas mais mon ostéopathe a beau être vieux, moche et en retard … c’est limite un demi-dieu !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire