mercredi 6 novembre 2013

Culpabilité


Il fait beau, je suis en vacances et j’ai des courses à faire. J’habille le poussin, je prends ma douche, m’habille et joue avec elle sur le lit. Elle n’arrête pas d’essayer de jouer avec la serviette qui reteint mes cheveux mouillés. Je la laisse au milieu du lit et file poser la serviette dans la salle de bain… BOUM… mon cœur remonte et frissonne… Inès ! ! ! Je cours dans la chambre… Elle est sur le sol…face contre terre à côté du lit. Je la prends vite dans mes bras, pas de rougeur, pas de bleu, pas de bosse, quelques pleurs qui cessent rapidement avec les bisous. Mais les bisous ne soignent pas tout alors nous filons chez le médecin.

Environ deux minutes plus tard je passe la porte de la maison médicale avec un petit bébé souriant et riant dans les bras. Un médecin nous accueil ; il teste les yeux de la petite, teste ensuite ses réflexes en lui tapant sur les genoux. La pousspouss le fusille du regard et pleure de nouveau… hum ça par contre c’est un caprice ! Il tourne son regard dans ma direction " Madame, je crois que la plus mal des deux c’est vous ! Vous êtes quand même très pale, ça va aller ? " J’éclate en sanglots, comment est ce que ça pourrait aller ? " Vous vous mettez trop la pression Madame, regardez votre fille, elle va bien, elle n’a pas prit de choc sur la tête, elle est souriante. Il faudra surveiller qu’elle ne perde pas connaissance, que ses pupilles ne soient pas asymétriques, et qu’elle ne vomisse pas mais franchement je pense qu’elle a u plus peur que mal "

Nous rentrons à la maison pour prendre le goûter… Bababababa … elle joue avec son doudou… elle dévore son yaourt. Allez pour ne remettre de nos émotions c’est jus d’orange et un carré de chocolat pour tout le monde.

Le soir impossible de dormir… je me relève tellement souvent que j’envisage même de passer la nuit dans le fauteuil près de son lit. BOUM ! Ce bruit résonne dans ma tête ! Cette vision d’elle sur le sol me hante. Ma poussinette plus jamais jamais tu ne quitteras ta place douillette au creux de mes bras. Je me rends compte qu’il est six heure du matin la dernière fois que je quitte sa chambre pour regagner mon lit. Combien de temps, combien d’heures ais-je pus passer à lui caresser les cheveux et à lui murmurer que je l’aime et que je m’en veux ? Peux importe, ça ne suffira de toute façon pas à désèrrer l’étau autour de mon cœur.

On a beau se dire qu’on ne la quittera pas des yeux et que l’on ne sera pas imprudent à un moment ou un autre, la fatigue aidant, on commet forcément une erreur. Cette culpabilité je ne la souhaiterais même pas à ma pire ennemie. Même si je suis rassurer maintenant, ce bruit reste imprimer comme un vieux négatif dans mes pensés.

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