jeudi 7 novembre 2013

Eloge funèbre de Bidick


Bidick,


Ton arrivée dans nos vie fût des plus fracassante. Offert par un petit cousin à la pousspouss à l'occasion de son baptême. Ta maîtresse avait alors 9 mois. Tu nous apparaissais alors comme un cadeau empoissonné. Ce 31 août 2008 tu fût  prénommé Moby Dick.




Tu devins alors le rituel du matin. Chaque journée qui commençait, j'asseyais la pousspouss sur le meuble pour qu'elle te donne ta ration quotidienne de nourriture 4*. Parfois une pincée, parfois la moitié du pôt... Lorsque nous rentrions à la maison, poussinet te gratifiait d'un "coucou Bidick!".


Même si Kikinou à souvent suggéré de te mettre dans un poele, sur le barbec ou carrément dans les toilettes, je pense qu'il t'aimait bien... Mais oui, il plaisentait c'est tout!... Enfin je crois...


Je m'étais faite à ta présence, je venais te parler de temps en temps. Je t'avais acheté des galets phosphorescents pour ne pas que tu ais peur dans le noir et me préoccupait de la diététique de ton régime alimentaire.




Je ne m'inquiétais plus lorsque tu te laissais flotter à la surface de l'eau, les nageoires dans le vide. J'ai parfois pensé que ce n'était pas parce que tu étais légèrement con, mais par ennuie que tu faisais ça. J'aurais voulu te donner un copain ou une amoureuse mais tu les aurais envisagé plus comme casse-croûte que comme compagnon.


Bidick, sache que tu marque notre existence. N'ayant pas encore convaincu Kikinou pour un chien (Boxer de préférence) et ne pouvant lui imposer une présence canine, il me faurda la présence d'un animal de défense à mes côtés.Tu resteras toujours le premier, celui qui a ouvert la brèche du monde aquatique dans notre maison. En ta mémoire, j'irais d'ici peu te chercher un successeur que j'élèverai comme ton digne descendant.







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